Qu'est-ce que XTM?

Les "topic maps", selon leur définition dans le standard ISO/IEC 13250, sont utilisées pour organiser l'information afin qu'elle puisse être optimisée pour la navigation. Les "topic maps" présentent un modèle et une grammaire pour la représentation des ressources d'information utilisées pour la définition de "topics" (concepts et leurs catégories) et les associations (relations) entre les topics.

XTM semble conçu spécifiquement pour les cartes conceptuelles ou les réseaux sémantiques, même s'il devrait être utile pour des systèmes associatifs qui ne sont pas de nature graphique comme les frames et autres, ce qui introduit une demande/absence de valeurs graphiques. Malgré cela, le standard laisse de la place pour résoudre ces subtiles, mais importantes, différences, résolues par Knowledge Master.

Les noms, les ressources et les relations sont considérés des caractéristiques d'arguments abstraits, qui sont appelés "topics", qui, en forçant un peu la traduction, peut donner "éléments nécessaires pour la description logique et/ou cognitive des contenus".

Les objectifs de XTM

	XTM devra être utilisable directement et linéairement sur Internet;
	XTM devra supporter une vaste variété d'applications;
	XTM devra être compatible avec XML, XLIink et avec ISO 13250;
	il devra être facile d'écrire des programmes qui élaborent des documents XTM;
	le nombre de caractéristiques optionnelles de XTM doit être maintenu au minimum absolu, idéalement à zéro;
	les documents XTM devraient être naturellement lisibles et raisonnablement clairs;
	la conception de XTM doit être formelle et concise;
	les documents XTM devraient être faciles à créer;
	la concision dans le balisage de XTM est d'importance minime.

XML est un langage extensible, dans lequel chacun peut librement créer ses propres balises. Un exemple important, par exemple, est d’exporter une carte conceptuelle ou réseau sémantique et de l’importer dans un système de gestion de bases de données. Importer une application en XML dans un autre programme demande un analyse.

Au contraire XTM est un standard qui possède une grammaire, ce qui signifie que deux automates (systèmes) qui gèrent une information associative (cartes conceptuelles, bases de connaissance, réseaux sémantiques, ontologies, thesaurus, etc.) devraient échanger leurs structures avec un minimum d’effort ou de travail supplémentaire, pratiquement transparent ; ils devraient réciproquement "comprendre" les contenus et les importer dans leur propre système. L’extensibilité en XTM, même si elle est plausible, est limitée.

Ce standard s’oriente à l’utilisation directe et à l’échange de structures en prévalence cognitives. Il devrait être possible d’échanger les contenus entre applications de contenus associatifs.

Dans sa généralité, XTM répond aux principes fondamentaux de XML mais, étant un standard, il utilise une syntaxe spécifique qui doit être partagée, avec de légers ajustements, par chaque application.

La nature associative et les composants organiques (concepts, catégories et relations) des cartes conceptuelles (réseaux sémantiques), qui coïncident avec les objectifs et les caractéristiques structurelles du format XTM, rendent ce format un moyen d’échange naturel.