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Les bases de connaissance conceptuelle
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Il
est toujours plus important
- pour les étudiants (à partir de l'école primaire
jusqu'aux cours post-licence), les techniciens, les spécialistes et
beaucoup d'autres personnes avec des objectifs différents, formels ou
informels - de pouvoir disposer
d'outils et de méthodes qui leur permettent de combler les lacunes
de connaissance curriculaire, ou simplement d'élargir leurs
connaissances, d'étendre leurs capacités et habiletés cognitives,
aussi bien dans l'apprentissage conventionnel
que dans
l'apprentissage
à distance et dans l'apprentissage permanent.
Améliorer la qualité de l'apprentissage est une nécessité généralisée au niveau mondial, non seulement dans les pays moins développés.
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Le défi le plus fécond aujourd'hui dans les pays développés consiste
non seulement à rendre toujours plus efficient
l'apprentissage,
en réduisant les temps et en structurant plus efficacement les
programmes, (en valorisant cet investissement - qui n'est pas
indifférent - représenté par le système éducatif, public et
privé), mais aussi à obtenir, à la fin des études, des personnes qui
soient capables d'organiser leur propre apprentissage de manière
autonome, avec l'effort minimum, et capables d'interagir avec la
connaissance et l'information avec succès.
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Un facteur déterminant dans cette direction est la croissance
accélérée de la quantité de matériel à apprendre dans
les cycles de formation habituels.
Le
livre, dans l'apprentissage moderne, de par sa conception (encore
proche, dans sa structure séquentielle et illustrative de la
production des manuscrits médiévaux, pour ne pas parler des
papyrus) ne semble pas l'outil le plus approprié pour être le
vecteur fondamental de l'information que l'on présente à
l'étudiant, justement à cause de son inéluctable séquentialité.
Depuis
les nombreuses années d'utilisation du multimédia fermé, la
situation ne semble pas avoir beaucoup changé malgré l'objectf
atteint avec l'hypermédia/multimédia d'impliquer les enseignants
et les étudiants dans l'usage des nouvelles technologies
d'information.
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Le concept de Base de Connaissance Conceptuelle (B.C.C.)
On
parle de bases de connaissance depuis longtemps déjà; et dès l'apparition du concept (ou du terme) beaucoup de définitions ont
proliféré.
Les
réalisations de bases de connaissance connues aujourd'hui vont des simples
bases-données, organisées en processeurs de tout genre, des bases
relationnelles jusqu'aux systèmes les plus actuels, en langages déclaratifs.
Les
définitions correspondantes vont des plus élémentaires aux plus spécialistes
ou complexes, mais toujours appliquées à un domaine expérimental réduit, ou
pour la solution de problèmes très spécifiques, ce qui éloigne cet outil de
l'idée même de son usage quotidien ou de la possibilité même de solutions
générales élémentaires, celles qui résolvent les problèmes à l'échelle
sociale.
Toutes
les solutions présentées ont un aspect en commun: l'information/connaissance
qu'elles présentent "constituent une vérité" à un moment donné,
un point de référence certain, une source de connaissance valable et
utilisable une fois définie, une fois démontrée.
L'autre
aspect essentiel mais qui, comme beaucoup de systèmes informatiques, n'a
pas toujours réussi dans ses buts, est le complètement fonctionnel et la
simplicté de l'interface cognitive, qui puisse servir de "fenêtre
interactive" entre un grand groupe social et la connaissance.
L'étudiant,
à n'importe quel niveau, pour approfondir son apprentissage, pour apprendre,
a besoin d'instruments qui lui permettent d'être actif, d'augmenter sa
capacité de réflexion, de développer l'habilité de la pensée
critique, d'intégrer la nouvelle connaissance, de devenir un acteur
responsable en première personne de sa propre instruction.
Une solution qui semble
être très prometteuse est celle qui réunit en soi les
caractéristiques principales des cartes conceptuelles, le multimédia
et l'interactivité étendue: les bases de connaissance conceptuelle.
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Pour pouvoir décrire avec une
certaine précision cette méthode, il faut commencer par dé-banaliser
les cartes conceptuelles:
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en
maintenant leurs capacités de représentation de la connaissance, la
propriété d'avoir des répercussions sur la perception optique (presque
photographique) de l'observateur. |
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en
créant des descriptions précises et claires des concepts. |
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en
supportant la structure conceptuelle avec des documents textuels, des
images, des animations et des vidéos, et des liens à Internet, selon les
nécessités. |
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en
suivant des règles qui empêchent l'ambiguïté dans leur construction. |
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en
les dotant de plus d'interactivité, grâce à laquelle l'étudiant peut
devenir acti.
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en
ne considérant pas les cartes comme de simples dessins, arbitraires, dans
lesquels est admise une logique irrégulière, mais comme des groupes
catégorisés de concepts de manière à aiguiser la perception, élever
l'acuité de l'esprit, et accélérer l'interaction et la reconnaissance
visuelle. |
Dans l'accès à une B.C.C.
l'étudiant entre en première instance dans une interface conceptuelle qui:
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met
en évidence les concepts importants et peut-être aussi ceux d'importance
secondaire, avec une représentation claire et directe de ce qui est "important" et
de ce qui est secondaire ou complémentaire. |
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met
en évidence les relations entre les concepts, qui ne sont jamais
unidirectionnels. |
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le
stimule à analyser le réseau analytique qui constitue le noyau
conceptuel sur un thème pour inférer les relations non explicites,
parfois transitives, mais toujours importantes... en raisonnant, en plus
de "photographier" le schéma,
sans quoi il est impossible de construire sa propre connaissance. |
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lui
permet de faire référence à son expérience précédente. |
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lui
permet, en outre, de "voir" de nouvelles relations, et de créer
celles qu'il considère comme importantes pour son apprentissage
personnel, et d'adapter la plateforme originale à sa plateforme
personnelle d'apprentissage - développement, en facilitant la
mémorisation (toujours obligatoire) des relations entre les concepts les
plus importants. |
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le
stimule à approfondir le concept au-delà des relations, en renforçant
la compréhension avec des textes, des images, des vidéos, des
graphiques, des sons, qui influent directement sur la création de
l'apprentissage significatif, une explication audio-visuelle de faits, de
procédures, d'évolutions, de données, avec des références aux grands
entrepôts d'informations et de connaissance, directement liés aux
concepts. |
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le texte devient une
illustration discursive complémentaire (importante, mais pas fondamentale). |
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lui
permet de réaliser des recherches sémantiques à travers les relations
entre les concepts, en exprimant sous forme de questions et de réponses
la structure cognitive. |
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peut
réaliser des recherches textuelles dans les descriptions des concepts, en
approfondissant et en reconnaissant les concepts secondaires, et en
acquérant la connaissance d'ensemble en plus de la connaissance
conceptuelle. |
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le
stimule à inclure sa conception personnelle, en adaptant "l'aspect
carte" à ses besoins cognitifs personnels.
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Les avantages de l'utilisation des Bases de Connaissance Conceptuelle
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L'interface d'accès
principal se présente dans le format de la mémoire humaine : le
vecteur d'accès à la structure cognitive humaine est précisément une
structure cognitive. L'intégration de la connaissance se réalise d'une
manière très semblable à celle de l'esprit.
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Les B.C.C. sont
très simples à utiliser, avec une interface visuelle simple et directe.
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L'étudiant contribue activement
à la création de sa personnelle base de connaissance, en obtenant une
compréhension plus approfondie de l'argument traité et en renforçant
ses connaissances précédentes. |
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L'interface présente
directement un ensemble d'options utiles pour le raisonnement et la
détermination de la signification.
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Elle
déplace l'équilibre et la responsabilité de l'apprentissage vers
l'étudiant lui-même, en augmentant la qualité de l'apprentissage et
en libérant les efforts, le temps, l'énergie et les capacités du
professeur vers des aspects plus utiles et nécessaires de l'activité
de formation. |
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Les
B.C.C.
sont faciles à développer et avec un coût de production très faible,
et il est possible de les créer en groupes et d'en extraire
successivement d'autres versions. |
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On
peut les envoyer par courrier électronique, les distribuer sur CD-ROM,
les publier sur des sites
Internet, etc, ce qui permet une communication dynamique entre groupes
d'étude et entre professeurs, facultés / écoles et les étudiants.
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Elles
représentent une ressource fiable pour la préparation d'examens, pour
atteindre la
"promptitude à l'examen". |
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Elles
stimulent la recherche d'information, capacité indispensable
danns l'Ere de l'information et de la connaissance.
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Elles
stimulent
le développement des habiletés de la pensée critique.
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Elles
permettent d'interagir et de gérer plusieurs types de connaissance:
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-
déclarative (sur les
faits)
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procédurale
(comment réaliser une mission)
-
statique (qui ne change
pas)
-
dynamique (qui change ou
grandit rapidement)
-
superficielle (récapitulative
ou que l'on tient pour acquis)
-
profonde (construite
verticalement sur les principes fondamentaux de la compréhension)
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Chaque
B.C.C. est une vérité démontrée, une référence objective
pour la connaissance qu'elle contient.
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C'est
une base pour une étude autonome, une ressource quasiment indispensable
pour l'apprentissage
à distance et pour
l'apprentissage permanent. |
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Les B.C.C. utilisent les données de l'expérience, des
propositions et des modèles confirmés, en plus de la métainformation
et de la métaconnaissance. |
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L'apprentissage
en collaboration avec les B.C.C. étend et met à l'épreuve la
compréhension personnelle. |
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Elle
reconnaît l'identité de la connaissance comme perceptions, conceptions
et modèles individuels. |
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Préparer
une base de connaissance constitue un excellent exercice technique et
pédagogique pour les enseignants. Si nous voulons reconnaître la
prééminence des
B.C.C. sur le livre et sur le multimédia dans le domaine de
l'apprentissage, la création d'une base de connaissance est aussi digne
de "faire curriculum". |
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Toute
ressemblance avec l'hypermédia ouvert,
n'est pas une pure coïncidence.
Ce
n'est pas un objectif, mais un point de départ.
On peut expérimenter un
exemple tangible de la méthode avec la base de connaissance "L'ozone",
une approche simple au thème de l'ozone, sur {KM-MapExamples-fr.htm}. |
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